La confiance des entrepreneurs reste fortement négative, le coût élevé de la main-d'œuvre est la principale préoccupation.

Publié le 10 juillet 2024

Prendre des mesures maintenant ou assumer plus tard une responsabilité écrasante. »

La confiance des entrepreneurs augmente très légèrement mais reste fortement négative. C’est ce qui ressort du dernier Baromètre PME d’UNIZO, qui enregistre un score négatif pour le onzième trimestre consécutif. UNIZO a interrogé 660 entrepreneurs flamands. Les PME sont les plus pessimistes concernant l’économie (-38,5 points de pourcentage), les paiements tardifs (-18,8 pp) et leur rentabilité actuelle (-14,9 pp). Interrogés sur les priorités pour les négociateurs du gouvernement, les employeurs placent en tête la réduction des coûts salariaux. « Un signal très clair de la part de la Flandre entrepreneuriale pour intervenir dans notre modèle de formation des salaires », déclare Danny Van Assche, directeur général. Pour les entreprises individuelles, où les impôts élevés sont la principale priorité, l’organisation des entrepreneurs plaide pour l’introduction d’une déduction pour entrepreneurs.

Avec un score de -7,2 points au Baromètre PME, il n’y a toujours pas de reprise de la confiance des entrepreneurs chez les PME en Flandre après les années de crise des coûts 2022-2023. Il est à noter que depuis début 2022, le score de l’indicateur de satisfaction économique est fortement négatif et le reste (en moyenne -40 points de pourcentage depuis début 2023 jusqu’à ce trimestre). Les entrepreneurs ont été confrontés ces dernières années à une pression accrue des coûts due à des facteurs d’intrants plus chers, à la hausse des prix de l’énergie et aux chocs des coûts salariaux. Cela a contraint les PME à répercuter les coûts augmentés dans les prix de vente, à économiser sur d’autres types de coûts ou d’investissements, à puiser dans les réserves financières ou à sacrifier la rentabilité.

À la question de savoir quels thèmes devraient être au centre des négociations gouvernementales à différents niveaux, les répondants pouvaient cocher au maximum deux choix parmi une liste de 13. Parmi les PME avec des employés, 56% cochent l’option « réduction des coûts salariaux ». En deuxième position, on trouve des impôts plus bas (28%) et en troisième position, une administration plus efficace (22%). Pour les indépendants sans personnel, la réduction des impôts (42%) est la priorité numéro un.

« La demande de faire quelque chose à propos des coûts salariaux élevés est formulée depuis longtemps par nos entrepreneurs. Nous demandons aux négociateurs du nouveau gouvernement fédéral d’introduire une protection contre les chocs d’inflation », déclare Danny Van Assche.